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De la survivance des félins à dents de sabre

Il est communément admis que les tout derniers félins à dents de sabre, ou machairodontes, les Smilodon, et peut-être aussi Homotherium, américains, se sont éteint il y a environ 10 000 ans, à la fin de la dernière période glaciaire. Sur les autres continents, ils se seraient éteint avant : 30 000 ans en Asie, 200 000 ans en Europe, 400 000 ans en Afrique. Mais si…et si tous ces chiffres étaient faux ? Et si les félins à dents de sabre avaient survécu plus longtemps qu’on ne le pense ? Se pourrait-il qu’ils vivent même parmi nous encore aujourd’hui ? Partout dans le monde, des indices tendraient à démontrer que nous avons tort sur la date de leur extinction…

 

Europe : l’Homotherium d’Isturitz

En 1896, on a retrouvé dans la grotte d’Isturitz, dans le Sud-Ouest de la France, une statuette de félin assez bien conservée, dont il ne manquait qu’une partie des pattes. Heureusement, elle a été photographiée, car elle a été perdue au début du 20ème siècle. Cette statuette date de l’Aurignacien, période située entre 39 000 et 29 000 ans avant notre ère. On a longtemps pensé qu’elle représentait un lion des cavernes, félin le plus imposant de l’époque, mais dans les années 1970, le paléontologue Mazak propose une autre hypothèse, ensuite reprise par le cryptozoologiste Karl Shuker : et si ce n’était pas du tout un lion des cavernes, mais un félin à dents de sabre ? L’anatomie du félin correspond en effet à l’espèce Homotherium latidens, bien répandue en Europe jusqu’à son extinction, on le pense, il y a environ 200 000 ans. Il s’agit d’un félin bien bâti, avec une queue courte et une tête massive dont la mandibule présente l’excroissance osseuse suivant les canines supérieures caractéristique de nombreux machairodontes. S’il s’agit bien d’un Homotherium, cela signifierait que ce félin a survécu en Europe bien plus longtemps qu’on ne le pensait jusqu’alors. Cette statuette nous apporterait aussi des informations sur l’apparence de cette espèce : un pelage finement tacheté, plus pâle sur le dessous, et les dents de sabre protégées par un repli de peau sur la mandibule. Cet intérêt pour la statuette d’Isturitz a relancé l’intérêt d’une possible survivance plus longue qu’on ne le pensait d’Homotherium en Europe, et l’hypothèse que d’autres représentations de la même époque soient celles du félin à dents de sabre, telle une gravure de la grotte des Trois Frères, toujours en France. Plus récent encore, une représentation Scythe d’un félin, au Moyen-Orient, datant d’il y a environ 12 000 ans, présente aussi une ressemblance frappante avec un félin à dents de sabre, qui pourrait cette fois-ci être Megantereon, qu’on pense pourtant éteint depuis près de 500 000 ans.

 

 

Asie : le lion de Sumatra

Sur l’île indonésienne de Sumatra vivrait un mystérieux félin appelé par les locaux cigau. Il est un peu plus petit qu’un tigre. Son corps est massif, sa queue courte, et il possède des pattes avant plus longues que les pattes arrière. Son pelage est uni, de couleur fauve à roux-doré, et les poils de son cou et de ses joues sont bien longs, au point de former des favoris autour de sa tête massive. On a supposé qu’il pourrait s’agir d’un chat de Temminck, ou chat doré d’Asie, ou d’un parent de plus grande taille de ce félin. Des poils roux, supposés appartenant au cigau et analysés en laboratoire, se sont révélés être ceux d’un chat de Temminck. Une autre hypothèse assez commune est qu’il pourrait s’agir d’un lion d’Asie. Ce qui fait pencher la balance en la faveur du lion, c’est la taille du cigau, la couleur de son pelage, et sa possible courte crinière. De plus, on parle de félins semblables au cigau jusqu’en Chine, où vivait autrefois le lion d’Asie. Mais les témoignages ne persistent qu’à Sumatra, l’animal devant s’être éteint ailleurs. Toutefois, la queue courte, les pattes antérieures plus longues que les postérieures…plusieurs éléments ne collent pas. C’est là qu’entre en jeu une troisième hypothèse : et s’il s’agissait d’un félin à dents de sabre semblable à Homotherium, qui possédait des caractéristiques analogues à celles du cigau ? Pourtant, on ne mentionne pas que le cigau possède des canines anormalement longues ! Il faut savoir que tous les félins à dents de sabre n’avaient pas de crocs très protubérants, ils dépassaient parfois à peine de la mâchoire supérieure. Enfin, si la statuette d’Isturitz retrouvée en France représente bien un Homotherium, alors les canines de ces félins étaient cachées par un repli de peau lorsqu’ils avaient la gueule fermée, ce qui explique qu’on ne les verrait pas forcément. Le dossier cigau reste ouvert.

 

Afrique : le tigre des montagnes

Les montagnes d’Afrique centrale et de l’Ouest abriteraient elles aussi un mystérieux félin. La tribu Hadjeray du Tchad l’appelle hadjel, plus au Nord les habitants des montagnes de l’Ennedi, qui parlent français, le nomment tigre des montagnes. Il porte également d’autres noms : coq-ninji en Centrafrique, yassou dans une partie du Tchad,… Toutes les descriptions s’accordent. Il s’agit d’un gros félin, massif, plus imposant qu’un lion. Son pelage est brun-rouge, marqué de rayures blanches, mais il existe aussi des individus complètement noirs. Sa queue est courte et assez touffue, comme celle d’une hyène ou d’une petit jument selon les Hadjeray. Il possède de grosses pattes qui laissent des empreintes larges et floues car le dessous en est très poilu. Un élément sur lequel les témoignages s’accordent moins est la crinière : selon certains le tigre des montagnes possède une crinière, selon d’autres juste un pelage épais sur l’échine, ou il n’est rien précisé ; se pourrait-il qu’il possède en fait des favoris ? Enfin, caractéristique la plus remarquable : ses crocs démesurés. Les canines de ce félin dépassent très largement de sa gueule, au point que les tribus qui en parlent le disent moins dangereux que le lion, en raison du temps qu’il met à ouvrir sa gueule !

Cette description d’un animal massif, à la queue courte et aux dents longues fait irrésistiblement penser à un machairodonte. Et il fait beaucoup parler de lui ! En 1967, l’ethnologiste française qui étudiait les Hadjeray du Tchad a beaucoup entendu parler du hadjel qui hantait leur territoire. Dans les années 1960 toujours, plus au Sud, le guide chasse français Christian le Noël entend un rugissement qui lui est inconnu, mais que son compagnon autochtone identifie immédiatement comme celui du tigre des montagnes. Lorsque le français lui montre différentes représentations d’animaux actuels et disparus, ce dernier lui désigne immédiatement le dessin du Machairodus, un félin à dents de sabre, comme étant son tigre des montagnes. Un animal d’apparence semblable est aperçu dans les montagnes du Soudan dans les années 1950. Plus récemment, en 1979, on signale sa présence au Mali. Ce ne sont que quelques exemples. Les témoignages s’étalent, nombreux, dans le temps et l’espace.

Un félin à dents de sabre tel que ce tigre des montagnes pourrait-il donc vivre encore aujourd’hui dans les montagnes d’Afrique ? Il n’y a pourtant pas dans cet environnement de grosses proies en abondance. Certes, le tigre des montagnes est décrit comme puissant et tueur d’animaux imposants, capable de mettre à terre des antilopes de 300kg. Il émet un rugissement dont la puissance correspond à sa taille, plus impressionnant encore que celui du lion. Il ne sort que la nuit et se réfugie le jour dans des cavernes, où il cache aussi ses proies. Il pourrait ne pas chasser que de grands animaux, mais aussi se contenter de proies plus petites. Les dents de sabre gêneraient pour mordre dans une proie fraîchement tuée, mais si l’animal laisse la viande faisander dans sa caverne, l’opération peut devenir possible, et le félin pourrait donc manger de petits animaux. Selon le cryptozoologiste Bernard Heuvelmans, un carnivore du type du tigre des montagnes pourrait donc très bien habiter les montagnes africaines, et y occuper la place laissée vacante par l’ours, dont aucune espèce ne vit en Afrique. Selon les témoignages, l’aire de répartition du mystérieux félin à dents de sabre est très vaste, traversant le continent d’Ouest en Est en passant par la plupart des milieux montagneux du Sénégal jusqu’au Soudan. Toutefois, les chasseurs sénégalais précisent bien lorsqu’ils parlent du tigre des montagnes que celui-ci n’existe plus sur leur territoire. Il disparaît. Même pas encore officiellement découvert, et déjà en voie d’extinction ?

Afrique : lions et panthères d’eau

Encore mieux documenté que celui du tigre des montagnes est le cas d’un autre mystère africain, le lion d’eau. Sa caractéristique la plus surprenante : il est aquatique ! Comme le tigre des montagnes, le lion d’eau est un félin massif. Il possède des pattes trapues et larges, aux griffes toujours visibles, et dont les empreintes suggèrent qu’elles sont palmées. Son pelage est fauve à roux, marqué de rosettes semblables à celles d’une panthère, qui varient de noir à bleu ou même blanc selon les descriptions, plus pâles sur les flancs. Là encore, certains spécimens sont totalement noirs. Sa queue est longue et touffue. Sa tête ressemble à celle d’une panthère ou d’une lionne, mais avec des oreilles petites et placées bas. Enfin, il possède de très longues canines jaunes qui dépassent largement de sa gueule, telles des défenses de morse. Des autochtones, face à des représentations de morses, ont en effet indiqué que leur lion d’eau possédait les mêmes dents. Il s’agirait d’un animal agressif, très porté sur la chasse à l’hippopotame.

Maintenant, quid du félin aquatique ? Dans les l’imaginaire populaire, les chats, petits et gros, ne sont généralement pas associés à l’eau ! Pourtant, de nombreuses espèces ne rechignent pas à se mouiller, et même sont à l’aise dans l’élément liquide. Le tigre peut traverser un bras de mer à la nage sans problème et une population de ce félin s’est adapté à la mangrove, le jaguar n’hésite pas à chasser dans l’eau et est capable de franchir de grands fleuves en nageant. Panthère, ocelot, chat léopard, et bien d’autres n’ont pas peur de se mouiller. Deux espèces d’Asie du Sud-Est, le chat pêcheur et le chat à tête plate, trouvent même l’essentiel de leurs proies dans l’eau et présentent des adaptations à la nage : petites oreilles placées bas, pattes palmées, griffes seulement semi-rétractiles et donc toujours visibles. Serait-ce un hasard si le lion d’eau africain présente comme ces deux chats sauvages asiatiques ces caractéristiques ? Comme nous le démontrent dans leurs ouvrages les cryptozoologistes Bernard Heuvelmans et Karl Shuker, il n’est pas si bête de songer à un grand félin adapté à la vie aquatique. Une lignée de machairodontes aurait très bien pu occuper cette niche écologique laissée vacante par les félins aux crocs plus courts. Pour comprendre, pensons au seul carnivore à dents longues qui existe encore aujourd’hui : le morse ! Il est aquatique, et ses défenses ne lui servent pas à égorger de grands animaux, mais à fouiller vase et sable à la recherche des poissons et crustacés dont il se nourrit, et qui pourraient aussi constituer l’ordinaire du lion d’eau, lorsqu’il ne chasse pas l’hippopotame bien sûr.

Le cryptozoologiste belge Eric Joye a mené en décembre 1994 et janvier 1995 une expédition en Centrafrique à la recherche de ce mystérieux animal, là-bas nommé mourou n’gou. Il n’a pas réussi à voir le félin aquatique, mais a pu collecter de nombreuses informations, qui sont venues compléter celles amassées dans les années 1930 dans la même région par Lucien Blancou, inspecteur des chasses français qui s’était intéressé de près au lion d’eau. Joye a aussi rencontré un guide local, nommé Marcel, qui lui racontait avoir vu un couple de ces félins en chasse en 1985 : un des individus attendait dans l’eau, tandis que le second partait en quête d’une proie à rabattre vers son congénère. Sous le nom de dingonek, on décrit l’animal aux grandes dents comme recouvert d’écailles, comme dans le témoignage de l’explorateur John Alfred Jordan, dans les années 1910. Un félin à écailles ? Il s’agit plus certainement d’un effet d’optique produit par la fourrure qui s’agglomère en touffes mouillée une fois le dingonek sorti de l’eau. Au Congo, en Centrafrique et au Soudan, la tribu Zandé parle elle du mamaimé, la panthère d’eau, dont la description est semblable. En Afrique du Sud, il existe même une peinture rupestre représentant un étrange animal à dents de sabre. Bien d’autres peuples parlent de ce félin à travers une bonne partie de l’Afrique, partout où il y a des milieux forestiers assez humides pour un grand animal aquatique, sous divers noms : dilali dans une autre partie de l’Afrique centrale, coje ya menia en Angola, simba ya mai au Zaïre, ol-maima au Kenya, et d’autres encore, tous des noms pouvant se traduire par lion d’eau ou panthère d’eau. L’aire de répartition de l’animal semble vaste, mais dans de nombreuses régions les autochtones disent qu’il n’existe plus, ou devient rare. Par ailleurs, l’habitat de ce félin aquatique, ce sont les milieux forestiers humides, de plus en plus rares en raison de la déforestation et de l’assèchement des lacs et marais. La science pourrait bien ne pas le reconnaître avant qu’il ne soit trop tard, avant que l’homme ne le prive de son habitat naturel et le mène à l’extinction.

 

Amérique du Sud : Smilodon attardés et tigres d’eau

On pense que les félins à dents de sabre, ainsi que la majorité de la mégafaune de l’ère glaciaire, se sont éteints en Amérique environ 10 000 ans avant notre ère. Toutefois, en 2013 encore, la découverte d’une nouvelle espèce de petit félin, Leopardus guttulus, ainsi que d’un nouveau tapir au Brésil nous ont bien montré que les forêts sud-américaines recelaient encore bien des surprises. Alors pourquoi pas un descendant du Smilodon de la Préhistoire ou d’un de ses cousins aux grandes dents ? Une peinture rupestre de Patagonie montre deux animaux ayant une ressemblance frappante avec Smilodon et un autre animal qui figurait sans doute parmi ses proies, l’herbivore Macrauchenia.  Cette peinture date d’environ 8 000 ans avant notre ère, alors si elle représente bien ces animaux, cela pourrait signifier qu’ils ont survécu après l’ère glaciaire ! En Colombie, des sculptures anciennes montrent elles aussi un animal qui fait beaucoup penser à Smilodon. Un autre cas encore plus fascinant : en 1975, Phil Bennett, un passionné de félins mystérieux, se fait rapporter qu’un étrange animal a été abattu au Paraguay. Qualifié de « jaguar mutant », l’animal était un grand félin aux canines dépassant 20cm de long. Des dents de sabre ! Malheureusement, il n’a pu en apprendre plus et la carcasse n’a semble-t-il pas été conservée. Une hypothèse ? De nombreux carnivores d’aujourd’hui sont plus ou moins une version plus petite de leurs congénères de l’ère glaciaire. Une espèce de Smilodon aurait pu devenir plus petite que ses ancêtres, lui permettant de chasser des proies de taille moindre, et ainsi de survivre à la disparition de la mégafaune.

Outre ces représentations de fauves aux grandes dents et ce mystérieux animal abattu, on recense, comme ailleurs, des témoignages. Ceux-ci, en Amérique du Sud, parlent souvent d’un grand félin aux mœurs aquatiques, dont les noms signifient souvent « tigre d’eau ». Il est aussi grand qu’un jaguar, voire plus, possède selon les cas un pelage tacheté ou brun uni, et possède la plupart du temps une longue queue, mais parfois celle-ci est courte. Les crocs très longs sont parfois mentionnés, mais la plupart du temps non.  Il ne fait aucun doute qu’un bon nombre de ces témoignages ne se réfèrent en fait à aucun félin inconnu de la science, mais à deux animaux bien connus : le jaguar et la loutre géante. Ni l’un ni l’autre ne possèdent de dents de sabre bien sûr. Le jaguar est un félin de grande taille, tacheté, souvent appelé « tigre » en Amérique du Sud. C’est un excellent nageur, qui chasse régulièrement dans l’eau. La loutre géante est presque aussi grande, possède un pelage brun, une longue queue, et c’est un animal aquatique.

Toutefois, d’autres témoignages sortent du lot. En Equateur vivraient ainsi deux félins mystérieux bien distincts : le solitaire entzaeia-yawa, ou tigre d’eau, et le sociable tsere-yawa. Le entzaeia-yawa est un peu plus gros qu’un jaguar. Il possède une grande variété de colorations du pelage : brun, roux, mais aussi blanc et noir. Il possède une fourrure épaisse et une queue touffue. Il est surtout aquatique et ses empreintes montrent des pattes palmées. Le tsere-yawa est brun et plus petit et chasse en groupe. Une meute de 8 individus en chasse aurait été aperçue en 1999 par un local près de la rivière Yukipa. En 2007, cette fois au Guyana, le cryptozoologiste Richard Freeman a mené une collecte d’information sur le tigre d’eau de la région. La description correspond au entzaeia-yawa d’Equateur, mais se précise : il est tacheté de motifs ressemblants à ceux du jaguar, à ceci près que la tête est plus rayée que tachetée. Un spécimen, tacheté sur fond blanc, aurait été abattu dans les années 1970, mais malheureusement sa dépouille n’a pas été conservée. Le yaquaru de Patagonie correspond aussi à cette description, à ce détail près qu’on lui prête de très longues canines qui dépassent de sa gueule. Retour au Guyana, où il existe un autre mystérieux félin aquatique, dont on indique clairement cette fois qu’il possède des crocs vraiment longs : le maipolina. Il est brun, comme le tsere-yawa équatorien. S’agirait-il du même animal ?

En se référant à tous ces indices, il se pourrait donc qu’il existe toujours en Amérique du Sud au moins deux espèces de félins à dents de sabre. Le premier est aussi gros qu’un jaguar, si ce n’est plus, et vit en solitaire. Sa fourrure est épaisse et sa longue queue touffue. Son pelage varie du blanc au brun, en passant par le roux, tacheté de noir, et peut même être entièrement noir. Le second est plus petit, avec lui aussi une longue queue touffue, mais son pelage est brun et il chasse en groupe. Les deux possèdent des dents de sabre. Comme nous l’avons vu avec le lion d’eau africain, l’idée que des félins à dents de sabre aient pu s’adapter au milieu aquatique n’est pas si incongrue. Et si ces espèces existent, ce sont peut-être elles dont l’image a été représentée par les peuples précolombiens d’autrefois qui ont sculpté ou peint des félins aux crocs anormalement longs. Les forêts d’Amérique du Sud et d’ailleurs recèlent sans doute encore bien des mystères…

 

Sources principales, à consulter pour de plus amples informations :

-          Les félins encore inconnus d’Afrique, Bernard Heuvelmans, 2007

-          Mystery cats of the world, Karl P.N Shuker, 1989

-          Cats of magic, mythology and mystery, Karl P.N Shuker, 2012

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